Un message fort flatteur et deux photos cadeaux de la part de "Marie L'or"


L'ALEXIPHARMAQUE DU CHAMAN et mes cadeaux en PJ

Bonjour Francis,

C'est par hasard que je "tombe" sur votre livre dans les plateaux d'un magasin niortais.
Sans doute intriguée par la couverture, pas moins par le titre, les quelques lignes que je grapille alors à la volette me mettent le rire en tête : j'achète !...
Merci pour cette "sottise" que j'ai beaucoup appréciée. J'ai ri, ri et ri encore. Voilà un Francis Mizio rangé dans le coin de ma tête et qui agit en thérapeute lorsqu'un évènement navrant surgit voire cela tourne à la chronicité car on ne peut plus me parler sans que j'imagine ce que vous pourriez en dire. NON !!! Ce ne fut pas un écrit vain... je suis atteinte de Miziotite aigüe. Comment vais-je faire maintenant ? Je vais d'abord cocher la case : "TOUT A FAIT D'ACCORD". Et puis, je vais en parler autour de moi. Je vais passer le livre, si vous n'y voyez pas d'inconvénient (ça va rien vous rapporter en l'instant mais s'ils aiment, ils vont acheter, c'est sûr et tous les autres livres, comme moi, je vais faire !) et je vais les observer, pour savoir si cela est bien contagieux, histoire de me rassurer mais si c'est pas le cas, je m'assumerai, j'ai trop le rire en tête, c'est trop bien... enfin du soleil permanent dans ma vie ! Avant que l'on ne m'enferme pour rire abusif, je vous remercie pour l'orthographe du mot "bigntz", mot que je n'avais jamais vu écrit.
Pour info, sachez que le piquant du piment p 124 se mesure sur l'échelle de Scoville, que j'habite en Pays mellois et qu'ici règne le fromage de chèvre que j'ai totalement et définitivement adopté pour être moins vache. Si vous lisez mon message, j'imagine volontiers avoir une réponse... à moins que vous n'ayez pas encore terminé le stock de chili ? Je vais vous aider à avoir envie de me répondre en vous posant ces questions : "Pourquoi les coqs ont des ailes ? et Pourquoi les poules pondent des oeufs ?" J'ai fait un tour sur votre maison-page.... pas prête d'être guérie, je crains le pire pour mon avenir, A bientôt, j'espère, Marie-L'Or.

Je lui ai évidemment répondu... et entre autres, l'ai remerciée pour m'avoir appris le mot: "alexipharmaque".
L'échelle de Scoville, je connaissais... mais je ne crois pas en avoir parlé dans le roman. Quoiqu'il en soit, grâce à Marie-Laure, il y a désormais moins de paperasses sur ce site et davantage de nature ! Merci pour les photos !

(Le "TOUT-A-FAIT D'ACCORD" de Marie Laure est une allusion aux questions du questionnaire qui se trouve dans le roman.

Le roman signalé dans "Entreprises et carrières" du 20 mai 2008

NOUVEAU ET INCROYAB' : Téléchargez gratos le 1er chapitre !


C'est simple, il suffit de cliquer ici.
(S'il demeure quelques coquilles, c'est parce que c'est le fichier avant corrections sur épreuves... Scusez !)
Photo : le désert d'Atacama, au Chili. Lisez le livre, vous comprendrez pourquoi !

Un gentil message de Guillemette Faure (journaliste chez Rue89)

Et ça fait plaisir car Guillemette, je l'aime beaucoup et ses papiers aussi....

Super
Ca y est ! J'ai fini ton livre ! J'ai mis le temps mais y avait une longue liste d'attente sur ma table de nuit. (et en plus j'ai été ralentie par le temps passé à regarder le chart de la couverture). Je me suis vraiment bien marrée. D'autant qu'ayant travaillé deux ans à Médiamétrie et ayant voyagé deux fois au Chili, les histoires de camembert et d'Atacama, ça a fait mon bonheur. J'ai même réussi à faire rire des amis hier soir à dîner en racontant la façon de récupérer les bouteilles de pif pas finies sur les autres plateaux.
Bises
Guillemette

Rue89, sinon, c'est là

Hier... ma décision était prise : elle l'est désormais plus que jamais

Hier, jeudi 15 mai, je me suis rendu au bureau de poste de l'Hôtel de ville à Paris (près de mon bureau) pour poster ma lettre de démission (avec accusé de réception) de l'administration. Je reprends en effet "la vie d'artiste" le 1er août (1). Mais c'était la grève des fonctionnaires ! Le bureau de poste ne fonctionnait pas...
J'ai donc posté ma lettre ce matin... mais solidarité, quoique semble en dire mon bouquin, avec ceux que l'on veut dégraisser et pressuriser au titre de réformes... mais sans agir sur la nature même du système : c'est-à-dire qu'on veut plaquer dessus les méthodes du privé, pour dynamiser une administration qui a certes besoin de réformes... mais ces méthodes du privé, qui sont déjà en soit contestables, me paraissent totalement inadaptées aux besoins des institutions. On oublie que si l'administration, et les gens qui s'y trouvent, "sont ce qu'ils sont", c'est parce que c'est le système qui les rend ou les a rendus ainsi... Mais ça, ce n'est pas une vision tendance. Alors on va rajouter une strate d'absurdité, d'infantilisation, de peur, de paranoïa... Il n'en manque pourtant pas.
Pour ma part : terminé, je ne joue plus. Merci à l'administration de m'avoir aidé à vivre ces 5 dernières années, mais plus, je ne puis...
(1) toutes propositions de projet littéraire, scénaristique ou autre, d'animation d'ateliers d'écriture, etc., sont bienvenues d'ailleurs... écrivez-moi !

Article dans "Le Courrier de la Mayenne"

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Brève dans "Liaisons Sociales"

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Un courriel de Mathieu

En attendant que les articles de presse arrive (je viens en avoir au moins un ?), voici toujours un courriel d'un lecteur qui fait vraiment chaud au coeur... C'est de Mathieu, qui travaille comme rédacteur dans un journal municipal...
Bonjour Francis,
Profitant du beau temps et du w-e à rallonge pour aller glander dans un parc, j'ai dévoré ton dernier bouquin administratif. Et bien entendu, j'ai absolument adoré. Il faut dire que ce que tu racontes me touche particulièrement car j'ai suivi, grosso-modo, le même parcours que toi : d'abord journaliste, puis un dégout absolu pour ce qu'est devenu cette profession. D'ailleurs, la partie ou tu racontes "Libé" a été un plaisir incommensurable pour moi, une description d'un réalisme malheureusement écoeurant. Je crois que c'est à la hauteur des espoirs, des engagements d'intégrité que nous avions pû mettre dans la pratique de ce métier. Une exigence impossible, ou du moins improbable à moins d'accepter comme Denis Robert les emmerdements qui vont avec.... Ce qui m'effraye le plus c'est que cette exigence d'intégrité a également disparu de toute la sphère publique, à commencer par la politique. Le vite fait, le plus rentable deviens l'évidence. Et la découverte de l'antre improbable de la bête administrative, là, c'est le pompon.
Je comprends bien que ton personnage devienne un peu dingue... moi même, je me sens parfois partir, dériver vers mon Chili mental à moi (qui s'appelle Mars, ou Zwtvdbcxhjk, suivant les jours...). C'est absolument épuisant, tellement ca semble impossible de lutter contre le Leviathan, alors il faut un échappatoire, se rassurer sur le fait qu'on bosse pour vivre, certes, mais on ne vit surtout pas pour bosser. Et encore moins pour bosser comme ça.
En tout cas c'était un véritable plaisir de lire ton roman, car c'est toujours rassurant de se dire qu'un autre au moins voit le monde comme soit, qu'on n'est pas complètement fou. Ou alors à l'inverse, que si on est fou, on n'est pas seul à l'être. Même si au final ca fait de nous des misanthropes de compétition.
(...)
Allez, bon courage, et bons camemberts!
a+
Mathieu.

gasp ! Mon roman et ce blog sont-ils "empreints de dignité" ?

Je vous copie-colle ignoblement cet excellent article qui vient du site "Bibliofrance" (inaccessible depuis le ministère où je travaille soit dit en passant et j'ignore pourquoi ) :
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Le fonctionnaire, son blog, l'administration et l'obligation de réserve
Voici qui devrait intéresser nombre de bibliothécaires blogueur, qui en grande majorité sont aussi des employés de l'état ou d'une collectivité...
Dans une question écrite au gouvernement, M. Jean Louis Masson, sénateur de la Moselle, attire l'attention du gouvernement sur, je cite
" le fait que de nombreuses personnes tiennent des journaux personnels sur leur site internet. Ces journaux encore appelés « blogs » sont accessibles à tous"

et il demande une réponse écrite au gouvernement sur, je cite encore,
"compte tenu du devoir de réserve, un fonctionnaire peut y étaler ses états d'âme quant au fonctionnement de l'administration à laquelle il appartient. ".
Le Secrétariat d'État chargé de la fonction publique lui répond (voir JO Sénat du 17/04/2008 - page 776) ceci :

Les fonctionnaires qui s’expriment par le biais de blogs sont soumis à l’obligation de réserve, à concilier avec le principe de liberté d’expression.
"L'obligation de réserve, qui contraint les agents publics à observer une retenue dans l'expression de leurs opinions, notamment politiques, sous peine de s'exposer à une sanction disciplinaire, ne figure pas explicitement dans les lois statutaires relatives à la fonction publique." Cependant il est intéressant de lire la suite ....

Il s'agit d'une création jurisprudentielle, reprise dans certains statuts particuliers, tels les statuts des magistrats, des militaires ou des policiers.

Cette obligation ne connaît aucune dérogation, mais doit être conciliée avec la liberté d'opinion et celle corrélative à la première de l'expression de ces opinions, reconnues aux fonctionnaires à l'article 6 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. L'appréciation du comportement d'un agent au regard de cette obligation varie selon plusieurs critères dégagés par la jurisprudence du Conseil d'État. Parmi ces critères figurent la nature des fonctions exercées par l'agent et son rang dans la hiérarchie, ainsi que le contexte dans lequel l'agent s'est exprimé, notamment la publicité des propos. Il est à noter que la jurisprudence étend l'obligation de réserve au comportement général des fonctionnaires, qu'ils agissent à l'intérieur ou en dehors du service.
Dans le cas particulier du web log ou blog, qui peut être défini comme un journal personnel sur internet, la publicité des propos ne fait aucun doute. Tout dépend alors du contenu du blog. Dans ses écrits, le fonctionnaire auteur doit observer, en effet, un comportement empreint de dignité, ce qui, a priori, n'est pas incompatible avec le respect de sa liberté d'expression.
En tout état de cause, il appartient à l'autorité hiérarchique, dont dépend l'agent, d'apprécier si un manquement à l'obligation de réserve a été commis et, le cas échéant, d'engager une procédure disciplinaire.

(...)
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