Bon, cela avait été peut-être écrit un peu vite. Et les remarques de Ralph, le correcteur, sont pertinentes ! Voici une nouvelle 4e de couverture :
Vous qui travaillez dans une administration – ou une grande entreprise bureaucratisée – et qui tentez de santé mentale garder, sans doute aimeriez-vous cracher un roman dont la fonction serait de cruellement, d'ignoblement, d’enfin vider votre sac, votre poche de fiel, votre bile, votre trop plein, votre ras-le-bol... pour vous apaiser d’un éclat de rire salvateur plutôt que par un accès de folie meurtrière (à la mitraillette lourde, amok, dans les couloirs. La moquette murale aspergée. Des morceaux de collègues, partout… L’horreur…)
Trop tard (ou tant mieux) : ce roman existe
Vous qui souhaiteriez décrire l'absurdité absolue de tout ce qui rend la vie de bureau monstrueuse et les collègues insupportables, simplement afin de ne plus éprouver dans votre chair douce et tendre cette tension acide et crispante qui vous tétanise, cette colère sourde qui vous ronge et vous fait grincer des dents en courbaturant les mâchoires : sachez qu'un autre l'a fait pour vous (vous allez pouvoir vous en épargner l’écriture). Tout est dans ce livre cathartique dont la lecture vous sera un baume vengeur, un miel revanchard, une crème de jour pour 35 heures hebdo...
Francis Mizio travaille dans une administration ministérielle. Il est devenu fou, s'est enchaîné au distributeur à café et a écrit cet ouvrage, qui, d'un point de vue administratif, n'est donc pas seulement un roman.
De toute façon, tout est différent d'un point de vue administratif.
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